Musique

« Maam bayiri » : Le dernier-né de Thomy invite à la résilience.

Thomas Sané Souah à l'état-civil, Thomy est un jeune artiste burkinabè qui fait son entrée officiellement sur l'arène musicale en 2017. N'ayant pas atteint l'objectif fixé au départ, il se remet au travail et 6 ans plus tard soit en février 2023, il marque une pause pour servir « Maam bayiri ». Un titre qui se laisse écouter agréablement en même temps qu'il passe un message : S'unir pour vaincre.

« Maam bayiri » est avant tout un titre interpellateur en ce sens qu’il invite à aimer, aimer son pays, sa terre. Ce titre est emprunté au mooré, une langue nationale du Burkina Faso et signifie « Ma Patrie ». Durant les 3 minutes et 59 secondes, le message de Thomy est clair : Se donner la main, voir dans la même direction et se dresser comme un seul homme pour faire face à l’ennemi comme qu’est le terrorisme.

Habitué des scènes live, Thomy offre sa voix qui s’accorde parfaitement avec l’harmonica et la guitare acoustique pour panser les maux, soigner les cœurs dans un contexte difficile pour son pays le Burkina Faso, mettant à mal sa cohésion sociale. Cette chanson se veut aussi un hommage aux forces de défense et de sécurité, aux volontaires pour la défense de la patrie, qui veillent et combattent au péril de leur vie.

Thomy contribue à la guerre par sa voix.

Pour Thomy, chacun peut et doit apporter sa contribution dans cette lutte contre les forces du mal. « C’est une situation qui se passait très loin. Aujourd’hui nous avons le cœur meurtri face aux conséquences désastreuses de ce phénomène. L’idée de sortir cette chanson vient de ma volonté de participer à la lutte contre cette situation, et ce, à travers ce que je sais faire le mieux, la musique », a-t-il expliqué au cours de la cérémonie dédicace du single.

En effet, pour donner plus de visibilité à cette œuvre discographique, l’artiste a échangé avec la presse, le jeudi 23 février à Ouagadougou. Il a indiqué poser son espoir sur les hommes et femmes de médias, les mécènes et toute bonne volonté pour faire voyager « Maam bayiri » au-delà des frontières du Burkina Faso.

« Maam bayiri » coûte 5000 francs CFA.

Disponible uniquement en support CD, « Maam bayiri », coûte 5000 francs CFA. Il est par ailleurs disponible en écoute et téléchargement sur les plateformes légales.

Issa Cyrille

Vox Kultur

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