Festival Mouï Kolgo : Le rendez-vous de la 3ème édition est acté.
Le commissariat général du Festival Mouï Kolgo (FEMOK) a échangé avec la presse, ce samedi 21 janvier 2023 à Ouagadougou. Il s'est agi de présenter les grandes lignes de la 3ème édition du FEMOK, qui se tiendra du 22 au 26 février prochain à Ouagadougou.

S’il y’a bien un plat qui est beaucoup prisé des burkinabè et des visiteurs du pays des hommes intègres, c’est bien le riz au soumbala, autrement appelé « Mouï kolgo » en langue locale mooré. Le Bienfait N’est Jamais Perdu Group (BNJP-G) se donne pour misson de faire la promotion des mets et produits locaux du Burkina Faso à partir de ce plat qu’est le riz au soumbala. C’est toute la raison d’être du Festival Mouï Kolgo qui tiendra sa 3ème édition du 22 au 26 février 2023 sur le terrain de la Mairie de Bogodogo à Ouagadougou.

Pour la 3ème édition, les innovations du commissariat général du FEMOK sont grandes. Ce sont entre autres, l’introduction du riz local TS2, la fourniture du poulet local aux restaurateurs sur le site, la mise à contribution d’un nutritionniste pour une communication voire une sensibilisation, la Journée 100% burkinabè et la formation d’une cinquantaine de jeunes en art culinaire.
Jean Pierre Tapsoba est le Commissaire général du FEMOK. Il a indiqué que l’événement au-delà de son caractère festif participe à promouvoir un recette locale et les produits locaux qui entre dans la composition. « Notre but est que chaque burkinabè puisse avoir accès au riz local à un coût social », a-t-il ajouté.

Le Directeur de communication du FEMOK, Basile Sama a indiqué que son équipe travaille à rapprocher davantage le festival de sa cible. Il n’a donc pas exclu la possibilité de porter le festival dans les années à venir sur d’autres sites à Ouagadougou et dans d’autres villes du Burkina si toutefois les conditions se réunissent.
En rappel, la 2ème édition du FEMOK a réuni plus d’une dizaine de restauratrices. Et le bilan des 5 jours s’est soldé avec plus de 1585 poulets locaux et 15 sacs de riz local de 50 kilogrammes consommés.
Max LADOLO
Vox Kultur