Des personnalités, des acteurs du monde du développement et des riverains de la zone ont mis la main à la pâte pour faire de cette journée une réussite. Assainir, rendre propres et conviviales les rues de la ville de Ouagadougou, a été le principal objectif qui a animé plus d’un pour cet acte patriotique et salvateur.

Les acteurs de la communication, la culture, les arts, le tourisme et les riverains ont conjugué leur temps et leurs énergies dans la quête d’une ville propre et assainie. La ministre en charge de la communication et de la culture, Valérie Kaboré, a salué et encouragé tous les acteurs qui n’ont ménagé aucun effort pour être présents. « La résilience a été longue mais je crois que le succès est au bout de l’effort et ça va être pour bientôt en mon sens », est-elle convaincue.

Pour témoigner sa gratitude à l’endroit des initiateurs de cette journée de salubrité, Le Président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a effectué le déplacement sur le site de nettoyage du ministère de la communication et de la culture et s’est mis à la tâche. « Nous sommes plusieurs ministères et ils ont fait le choix de nous rendre visite, c’est un message. Donc mon message à l’endroit de tous les acteurs privés ou de l’administration : restons solidaires parce que c’est notre solidarité qui va reconstruire le Burkina », a expliqué Valery Kaboré, Patronne du département de la Communication et de la Culture.

Renforcer les liens entre les Agents et les acteurs de la culture.

Le Directeur général du Bureau burkinabè du droit d’auteur, Samuel Garané, s’est également joint à cette journée de salubrité. Pour lui cette activité va au delà de l’assainissement. « L’opération mana mana va au delà de la préservation de l’environnement. Il vise également à renforcer du moins l’acte patriotique vis-à-vis de la nation. Ce qui est à apprécier davantage par rapport à cette mobilisation, c’est le fait aussi de renforcer les liens entre les agents du département mais également ces acteurs du culturel qui sont sur le terrain » a-t-il indiqué.

Les artistes burkinabè ne sont pas restés en marge de cette initiative d’assainissement de la ville. La diva de la musique burkinabè, Amity Meria, y était aussi. Elle a souhaité que des initiatives pareilles puissent voir le jour. « C’est une très belle initiative, vous avez vu la mobilisation et vraiment on souhaite que ça puisse continuer, parce qu’il y va de l’intérêt de tout le monde. Quoi qu’on dise la propreté c’est la santé, donc si on arrive à assainir nos cadres de vie, nos cadres de travail, je pense que ça va améliorer la santé de la population en général », se réjouit-elle.

La lutte pour une ville propre est l’affaire de tous. Et désormais, le dernier samedi du mois au Burkina Faso est consacrée à la journée de salubrité.

Deborah BENAO

Vox Kultur