L’aventure continue et de plus belle pour Miss universités Burkina. L’évènement s’apprête à souffler sa 20^ème bougie au service de la culture et du développement. Bien avant cela le comité d’organisation dudit concours de beauté, a présenté les 33 candidates retenues à l’issue du casting pour la phase de présélection sur 74 inscrites.

La 1^re sortie, les candidates en lice pour la couronne de Kadidjatou Nikièma l’ont faite en groupe. Elles ont mis en valeur le pagne « koko dunda ». C’était une façon pour elles de rendre hommage à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui se battent au quotidien, pour confectionner ces pagnes qui aujourd’hui, sont présentés comme une valeur identitaire. Cette sortie a permis aux 33 filles de prendre la température de la salle de spectacle Koamba Lankoandé et de communier avec le public.

Vêtues en tenues traditionnelles, les candidates sont passées une à une devant le jury composé de 3 personnes dont 2 dames. C’est sur le fond musical « La musique » de Zedess, que chacune des candidates a fait sortir l’artillerie lourde de sa culture pour défendre sa place pour la finale. « Faso dan fani, luili pendé, cauris, calebasses, céréales, perles, lait frais, etc. », toutes les cultures du Burkina Faso ou sinon presque étaient représentées et valorisées à travers cette sortie.

Après ce passage, C’était au tour de l’artiste Greg le Burkimbila. Il n’a certes pas défilé comme les filles mais il a su emporter avec lui le public dans son univers musical. Les paroles de son ancien répertoire et de son nouvel album étaient reprises en chœur. Le temps d’un quart d’heure, l’on se croirait au spectacle de l’artiste. Bref, le jury en a profité pour délibérer sans aucune pression. 24 filles poursuivront l’aventure et une seule sera jugée digne de porter la couronne, de la plus belle fille des universités du Burkina Faso au soir du 4 juin prochain.

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Le Président du Jury, Moussa Moses Diabouga, a félicité l’ensemble des candidates pour avoir été à la hauteur des attentes. « Le jury a travaillé en toute impartialité, sans gêne quelconque parce que le promoteur n’y était pas. On était content de livrer ces résultats.  On a eu des difficultés parce que toutes les filles ont beaucoup donné ; elles étaient à la hauteur des attentes. Mais comme c’est un concours, il fallait quand même qu’il y’ait des candidates et c’est ce travail que nous avons fait », a-t-il souligné.

Le Promoteur de Miss Universités Burkina, Honoré Bambara, dit être satisfait du travail du jury car ils n’ont pas été choisis par le fait du hasard. Il en a profité pour lancer un cri de cœur aux partenaires à soutenir véritablement les évènements culturels en général et Miss Universités Burkina en particulier. « Arriver à faire des castings et arriver aux présélections avec 33 filles pour retenir 24 c’est un sentiment de satisfaction. Nous allons essayer de faire mieux que l’année passée en matière de prix. Il faut savoir que c’est le 20^ème anniversaire et nous allons marquer cela comme il se doit. Je lance un appel au public burkinabè, parce que les gens ne payent pas les tickets d’entrée et cela ne nous permet pas de tenir comme on le voudrait », a-t-il ajouté.

Les tickets de la finale de Miss universités Burkina seront bientôt disponibles au prix habituel de 25 000 francs CFA. Ce 20^ème anniversaire sera célébré le 4 juin 2022, dans la salle des banquets sise à Ouaga 2000.

Isaac LASAGNE

Vox Kultur