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Salon du Livre Africain de Koudougou : Pari de la 5ème édition tenu.

Le livre et l'écrivain étaient à l'honneur dans la cité des cavaliers rouges. 4 jours durant soit du 28 au 31 octobre 2021, l'espace Maasmè du Musée de Rayimi a reçu les amoureux et passionnés de l'écrit et de la lecture pour la 5ème édition du Salon du Livre Africain de Koudougou (SLAK).

« Apport de la lecture dans la cohésion sociale », c’est sous ce thème que s’est tenue la 5ème édition du (SLAK). Créé en 2016, l’objectif du SLAK est de sensibiliser la jeunesse sur l’importance de la lecture, toute chose qui participe à inculquer aux jeunes des valeurs de la paix et de la tolérance. Partant de là, le comité d’organisation à travers ce cadre de rencontres entend ramener la population vers la lecture qui selon lui, est le pilier de la formation et de l’auto-formation à la culture.

À 3 jours du salon, le comité à travers une cérémonie-bilan a fait le point de l’organisation de l’édition. Ily Tiraogo est le Promoteur du SLAK. Il a indiqué que le combat contre l’ignorance ne se fait pas uniquement à l’école mais doit plutôt commencer à la maison et que c’est de là qu’est venue l’idée du SLAK de promouvoir la lecture.

Ily Tiraogo (Promoteur du SLAK).

Entre autorités coutumières, religieuses et administratives , cette cérémonie à connu la participation de nombreuses personnalités et écrivains. Parmi ces notabilités figurait Sa Majesté Naaba Saaga 1er. Il a invité les parents à initier les enfants à la lecture. « Le thème de cette édition est la lecture et la cohésion sociale. Entouré de toutes ces représentations, pasteur, évêque, musulman; c’est l’image que j’ai voulu donner à travers la présence de ces représentations. Je suis un chef comblé dans la mesure où, il y’a plus de 4 ans, le SLAK se tient ici au palais. Il faut qu’on apprenne aux enfants à lire, ensuite à écrire pour pouvoir épouser leur propre environnement pour un développement endogène et harmonieux », a-t-il signifié.

Sa Majesté Naaba Saaga 1er  (Chef d’Issouka)

Expositions-ventes, séances de dédicaces, espace « bourgeons de l’écrivain », panels et conférence étaient au cœur de la 5ème édition qui a connu 2 innovations majeures. « Les innovations sont essentiellement au niveau des dédicaces dans les établissements. Nous avons voulu étendre en allant cette année à Réo et à Sabou. L’autre innovation est l’hommage à un écrivain et cette année, nous avons rendu hommage au 1er écrivain du Burkina Faso. Nous avons visualisé un film « Dimdolobsom Ouedraogo, une mémoire éclipsée » », a expliqué le Promoteur.

Dramane Konaté est écrivain. Invité d’honneur du SLAK acte 5, il a rappelé l’importance du livre en dépit de l’évolution du numérique. Pour lui, le livre est utile parce que les nations qui sont à la pointe de la technologie connaissent une jeunesse qui lit. Il a par ailleurs confié que le livre est un produit de l’intelligence qui s’adresse à l’intelligence , raison pour laquelle un enfant qui sait lire acquiert des connaissances et apprend à connaître l’autre.

Dramane Konaté (Écrivain et Invité d’honneur) remettant des prix aux lauréates de la lecture.

« C’est vrai, il y’a le développement du numérique que nous ne combattons pas, et le livre n’a pas la prétention de rivaliser avec ces sources de connaissances. Toutes peuvent nous apporter de la matière intellectuelle et spirituelle nécessaire », a-t-il précisé.

Boubacar Dao est Chargé de mission au ministère de la culture. Il a représenté La Ministre de la culture, des arts et du tourisme, Patronne du SLAK 5. Il a traduit la reconnaissance de la Ministre d’associer son image à l’événement et félicité le Promoteur et son comité d’organisation pour la tenue effective de ce salon. Des mots du Représentant, la Patronne de l’édition 5 a réaffirmé le soutien de son ministère à toujours accompagner le SLAK.

Cette cérémonie-bilan a aussi été marquée par la remise des prix aux lauréats des concours de lecture et de slam. Pour Ily Tiraogo et son staff, le pari est tenu avec un bilan satisfaisant car toutes les activités programmées ont été bien exécutées.

Yaya TRAORE

Pour Vox Kultur 

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