Le Festival du film de poche citoyen (FESPOCIT), donne l’opportunité aux jeunes de s’exprimer sur des questions essentielles, et développer en eux le déclic qui les transformera structurellement pour la bonne construction et la bonne marche de la société. C’est dans cet esprit que Kisito Sougrinoma Gamené a initié le FESPOCIT, qui se veut un cadre d’expression des jeunes. Le festival vise à transformer le jeune public en acteur et observateur de sa propre vie, à travers des films réalisés avec des téléphones portables ou tout autre outil d’expression.

« En termes de compétence, c’est un festival qui a amené beaucoup de jeunes à acquérir des compétences, parce que nous avons sillonné pratiquement toutes les régions du Burkina à savoir le Nord, le Sud et l’Est. Nous avons avec ces jeunes entamés des formations en montage vidéo de courte durée. Avec ces jeunes nous avons aussi échangé sur les questions essentielles à savoir les élections et le vivre ensemble, la religion. Nous allons aussi avec ces jeunes essayer de créer en eux ce dynamisme pour les amener à se transformer », a soutenu le Promoteur du FESPOCIT.

« … la jeunesse est le présent et non l’avenir »

A l’exception des autres festivals, Le FESPOCIT n’est pas un festival de « bières » mais plutôt un festival en ligne, selon Sougrinoma Gamené, qui se déroule en 2 phases. « La 1^ère phase du FESPOCIT est consacrée à un concours de vidéo mobile. La compétition est ouverte aux jeunes de tous les pays. Des réalisations sur le thème principal de l’édition sont donc demandées avec un règlement de concours strict. Pour la 2^ème phase, une grande innovation est le forum qui se tiendra sous la forme d’un cadre national de concertation », a affirmé le Promoteur.

« La délinquance juvénile », est le thème autour duquel s’attardera cette 4^e édition du FESPOCIT. A entendre le Président du comité d’organisation, le choix porté sur ce thème renvoie au taux élevé de la jeunesse en proie à la délinquance et autres mœurs. « Même si la jeunesse est au cœur de la plupart des politiques publiques, les jeunes burkinabè semblent faire face à de nombreux problèmes sociaux, dont la délinquance. Être jeune, c’est aussi être exposé aux tentations et souvent y succomber. Avec 65% de la population âgée de 16 à 35 ans (ISND), la jeunesse est le présent et non l’avenir », a-t-il lâché.

3 catégories de films seront en compétition lors de cette 4^ème édition. Il s’agit de la catégorie comédie, catégorie dramatique et la catégorie documentaire. Les lauréats de chaque catégorie seront primés en nature. Les inscriptions ont commencé le 15 septembre 2021 et se poursuivent jusqu’au 30 mai 2022. Et pour s’inscrire, il suffit d’envoyer une vidéo réalisée sur le site internet du Festival, à l’adresse www.fespocit.org ou par whatsApp au numéro (+226) 70644554.

Evans KAMBOU

Vox Kultur