SOCIÉTÉ

Projet Eco-Ecole : Le Collège De La Salle récolte ses 1ères tomates bio.

Le programme Eco-école lancé par Green Africa en avril dernier, a présenté ce vendredi 17 septembre 2021 à Ouagadougou, les premiers résultats du projet écologique sous le thème " Sécurité alimentaire". Il s’agit de la récolte de tomates bio, provenant du club Eco-école, au sein du Collège Saint Jean-Baptiste De La Salle de Ouagadougou.

Green Africa (GA) dans un esprit formateur et de partage d’expertises, a mis en place la phase pilote du programme dénommé Eco-école, au Collège Saint-Jean Baptiste De La Salle (CJBS) de Ouagadougou en avril dernier. A cet effet, une serre expérimentale de tomates a été inaugurée au sein du collège par Siméon Sawadogo, Ministre en charge de l’environnement et parrain de la cérémonie de lancement.

6 mois après il était de bon ton que les acteurs se retrouvent pour constater de visu l’évolution des plants, apprécier  le travail de ces élèves et évaluer l’itinéraire technique utilisé. Magloire Sebgo est le Directeur général de GA. Il a indiqué que les élèves ont été formés au suivi, aux différentes techniques et que c’est encore eux qui depuis le début, ont assuré la conduite de ce projet de l’étape de la pépinière jusqu’à l’apport des éléments nutritifs. Cette activité contribue non seulement à l’auto-suffisance alimentaire mais aussi à élargir le champ d’éducation et d’apprentissage des élèves pour ne pas se limiter uniquement aux études scolaires.

Cette thématique est en lien avec la sécurité alimentaire qui est inscrite au programme. Elle vise à susciter chez les jeunes particulièrement ceux en milieu scolaire, des vocations entrepreneuriales dans l’agriculture, en marge des curricula classiques de l’enseignement secondaire.

Après la séance de récolte symbolique des tomates bio, un sentiment de joie et de satisfecit se laissait lire sur les visages des acteurs du projet. En dehors du volet éducatif et communautaire, GA a mis en place une structure qui accompagne aussi les particuliers qui souhaitent s’investir dans le domaine de l’agriculture hors sol. « C’est d’ailleurs un de nos projets phares, parce que vous vous souviendrez que c’est très important pour l’Etat burkinabé, que nous puissions parvenir à la souveraineté alimentaire », a soutenu Magloire Sebgo.

Frère Hermann Kaboré (Directeur du CJBS de Ouagadougou), visiblement l’air content.

Un concours national pour encourager les meilleurs établissements.

Le Directeur du Collège, Frère Hermann Kaboré, a exprimé tout son enthousiasme quant à l’installation de ce projet au sein de l’établissement. A en croire le Frère Directeur, la serre n’est qu’un élément de ce projet car d’autres volets ont été déployés tout au long de l’année, comme les plantations d’arbres. « L’impact que cela a pu avoir sur nos enfants, sur nous adultes a été énorme. Sur ce plan chaque fois que nous voyons la serre, nous nous rappelions que nous devons nous investir davantage dans l’éducation intégrale de la jeunesse et surtout à l’éducation environnementale », a-t-il conclu.

Toussaint K. Ouédraogo est un ancien élève du collège. Il accompagne le projet en tant qu’Ambassadeur de bonne volonté. « Je suis tellement content que nous puissions aujourd’hui avoir les fruits de ce que nous avons espéré il y’a 4 mois (…). Je pense que d’ici 5 mois on se donnera rendez-vous encore ailleurs, et ça sera sur des installations personnelles où nous allons expérimenter les récoltes de tomates bio », a-t-il signifié.

Le DG de Green Africa a précisé que la production des tomates se fait chaque 3 mois et que dans l’année il peut y avoir 4 récoltes. Toujours selon lui, ce projet peut générer un chiffre d’affaires annuel de 1 million en francs CFA. Magloire Sebgo tout en félicitant les élèves et les invitant à redoubler d’effort dans le travail, a rappelé qu’un concours national inter-établissement sera organisé pour encourager les meilleurs établissements.

En dehors du volet éducatif et communautaire, GA accompagne aussi les particuliers qui souhaitent s’investir dans le domaine de l’agriculture hors sol. Et selon son 1er Responsable, GA se donne cette mission aux côtés de l’État burkinabè afin de contribuer à l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

Deborah BENAO

Vox Kultur

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