VAPAJ 2021 : Les rideaux se referment sur la 6ème édition.
Depuis le 28 juin 2021, la cité de Sya vibrait aux couleurs des Vacances artistiques professionnelles pour ados et jeunes(VAPAJ). Ce festival a pour objectif d'occuper sainement les vacances des jeunes et ados. Après 1 mois d'activités, c'est sur une note de satisfaction que les rideaux se sont refermés sur la 6ème édition, ce 31 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso.

À 12h déjà le ciel de la capitale économique du Burkina s’était assombri par les nuages, avant de laisser tomber une bonne quantité de pluie. Si le temps était agréable pour les bobovillois ou les bobolais en général, cela n’était pas le cas pour les organisateurs. Le démarrage de la cérémonie de clôture initialement prévu pour 15 heures va connaître un retard.
Nonobstant ces fortes gouttes de pluie, la cour du Laboratoire Ankata a refusé du monde. Les festivaliers étaient déjà à pied d’œuvre. Chacun de son côté était occupé par les dernières répétitions, question d’être plus opérationnel pour le moment tant attendu. C’est aussi cela les VAPAJ.
Ne dit-on pas « qu’après la pluie c’est le beau temps » ? Eh bien c’était le moment venu de profiter d’un climat doux sous le regard d’un ciel dégagé.
17h25 marque le début de la cérémonie par une batterie de discours. Serge Aimé Coulibaly est le Directeur du Laboratoire Ankata. Il a pris la parole pour souhaiter la bienvenue aux invités tout en exprimant sa joie de recevoir dans ses locaux les VAPAJ.
RENDEZ-VOUS À LA 7ÈME ÉDITION
Le Promoteur, Issa Sanou a d’entrée de jeu souhaité bonne fête à toutes et tous. « Passer plus d’un mois avec des centaines de personnes, travailler ensemble et arriver à sortir quelque chose de significatif, c’est spectaculaire », a-t-il ajouté.
« Pour ce faire, je tiens à remercier les artistes pour leur sens de compréhension, de dévouement et d’implication sans faille dans la réussite de notre événement. Bien vrai que les ressources financières ont fait défaut du fait que certains partenaires n’ont pas ténu promesse à temps ou ne l’ont même pas fait, mais nous avons réussi quand même à offrir à la population des Hauts-Bassins ce qu’elle mérite. Aussi, les apprenants ont également été énormes », s’est réjoui le Promoteur.
Entre contes, danses, et chants, les invités ont pu apprécier les talents aussi bien des formateurs que des apprenants. Pour l’occasion, le spectacle « L’art pour panser les maux » a été une fois de plus livré. Ce spectacle est un tableau des réalités que nous vivons au quotidien, à travers joie, tristesse et espoir.
C’est sous une fine pluie que les portes de la 6ème édition se sont refermées. Rendez-vous est pris pour la 7ème édition avec plus d’innovations.
Evans KAMBOU
Vox Kultur