FESTHURIK 2020 : « Personne ne m’a remis 5 francs… »
La 12ème édition du Festival international de l’humour et du rire de Koudougou (FESTHURIK) s’est tenue du 27 Octobre au 01 Novembre 2020 à Koudougou. Durant 5 jours, les festivaliers dans la cité des cavaliers rouges ont eu droit à des prestations musicales, théâtrales et humoristiques.

Créé en 2009, le FESTHURIK se donne pour mission de promouvoir la cohésion sociale à travers la scène. L’objectif de ce festival est de semer la joie dans les cœurs, sur les visages, bref de faire rire tout le monde. Et pour l’occasion, plus d’une vingtaine d’artistes nationaux et internationaux se sont produits sur les scènes du théâtre populaire, de la place de la nation et de Splendid hôtel de Koudougou.
Benjamin Yaméogo, Président du comité d’organisation a rappelé que l’édition de 2020 se tient dans un contexte particulièrement difficile en référence au climat sécuritaire et à la COVID 19. « L’organisation de cette année a été une décision qui a été prise à la dernière minute à cause de la crise socio-sanitaire qu’a connue le Burkina Faso. Cette crise a fait fuir certains partenaires qui avaient l’habitude de soutenir ce festival » a-t-il souligné.
Les organisateurs affirment avoir travaillé sur fonds propres pour la tenue de l’événement. Des promesses d’accompagnement n’ont pas manqué mais restent jusque-là des promesses. « Je peux dire qu’à l’heure où je vous parle les promesses sont là mais personne ne m’a remis 5 francs. Le budget était prévu à 24 millions et on n’a rien reçu. Vous connaissez les promesses des partenaires, ils vous disent de faire et de revenir avec les justificatifs. On s’est autofinancé et on attend aussi que les différents partenaires qui nous ont répondus favorablement puissent tenir les promesses » a confié le Président du Comité d’organisation.
« Je ne veux pas frustrer quelqu’un, mais pour que nous réussissons toujours nos activités de promotion de la culture, il faut que toute personne qui prend des engagements puisse les tenir afin que l’évènement culturel du Burkina Faso puisse aller de l’avant » a souhaité Benjamin Yaméogo.
Pour cette édition, le comité d’organisation a installé 13 stands de maquis, 17 stands de grillade et 20 stands d’exposition.
Correspondant Koudougou