Art médiatique : « La photographie est un noble métier » Abdul Saouadogo
Passionné de la photographie, le jeune Abdul Mohammed Saouadogo passe la moitié de son temps avec ses bijoux, autrement dit ses cameras. Plongé dans son univers, il nous fait découvrir son quotidien aux cotés des caméras.

C’est en classe de 2nde qu’Abdul Mohammed a touché pour la 1ère fois à une caméra. Mais à cette époque, a-t-il confié « je faisais des photos juste pour faire ». Il a d’abord commencé avec les shoots avant de basculer dans l’évènementiel. Aujourd’hui, Abdoul intervient dans la photographie évènementielle. Le jeune photographe offre ses services au cours de certaines cérémonies tels que les mariages, les baptêmes.
Aujourd’hui étudiant en maintenance industrielle, Abdul arrive à combiner cahiers et cameras car pour lui tout est une question d’emploi du temps et d’organisation. « J’essaye de me fixer à moi-même un emploi de temps que je respecte au millimètre près » a renchérit Abdoul Mohammed.
Arrivé à peine 2 ans dans la photographie, Mohammed Saouadogo a su convaincre plus d’un de par son talent et son professionnalisme. Faisant du travail bien fait son maître-mot, il manie avec dextérité les caméras.
« Ma stratégie c’est le travail bien fait. Plus tu fais un bon travail, plus tu seras recommandé. Un client pour qui tu fais du bon travail, vous êtes d’accord avec moi que vous allez garder de bons contacts. Et si demain il y’ a quelqu’un qui est dans le besoin, il ne peut que filer ton contact. Plus tu fais un bon travail, plus tu te fais un carnet d’adresses et c’est en fonction de ton carnet d’adresses que se feront les recommandations » a indiqué l’étudiant en maintenance industrielle.
La photographie, un métier comme tout autre
Il faut noter que le photographe Abdul Mohammed travaille avec une équipe de quatre membres, tous polyvalents. Ce sont entre autres, un chargé de clientèle qui discute avec les clients en ligne pour fixer un programme, un photographe, un vidéaste et un photographe de second plan. Et même si le milieu regorge d’énormes difficultés, le jeune photographe reste prévoyant pour y faire face.
« Avec la technologie on ne sait pas quand une panne peut arriver. Mais personnellement je mise toutes les chances de mon côté pour éviter cela. Déjà quand je sors sur le terrain, j’ai deux disques durs et deux cartes mémoires avec moi au minimum, au cas où l’un ou l’une refuserait entre temps. Et après chaque travail j’essaye d’avoir une copie sur les deux disques, au cas où j’ai un problème avec un j’arrive à récupérer mes données sur l’autre » a-t-il déclaré.
Le jeune photographe a indiqué nourrir de grands projets. Ces projets il préfèrent les garder dans la discrétion pour donner l’effet surprise au moment opportun. Toutefois il n’a pas manqué de signifier son souhait d’intégrer des séances de formation dans son programme, afin de partager avec les autres le peu de ce qu’il aurait appris.
Si Abdul accorde autant de sérieux à son métier qu’est la photographie, c’est parce qu’il trouve que la photographie est un noble métier comme tout autre qui nourrit son homme. Un métier comme être médecin, journaliste ou gendarme.
Evans KAMBOU